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Memorable Quotes

Posted on février 15, 2013 in funny

“Douter de tout ou tout croire sont deux solutions commodes qui l'une et l'autre nous dispensent de réfléchir.” --- Henri Poincaré

“Quand le train entre en gare, le Sage s'éloigne de la bordure du quai.” --- Confusius

“Il faut rire de tout. C'est extrêmement important. C'est la seule façon de friser la lucidité sans tomber dedans.” --- Pierre Desproges

“An expert is a person who has made all the mistakes that can be made in a very narrow field.” --- Niels Bohr

“Les gens sont ce qu'ils peuvent être, ce n'est pas toujours très commode d'être égal à soi-même...” --- Gaston Bachelar

“Il ne faut jamais juger les gens sur leurs fréquentations. Tenez, Judas, par exemple, il avait des amis irréprochables.” --- Paul Verlaine

“La dose de vérité que l’être humain est prêt à supporter est probablement beaucoup plus réduite qu’on n’aimerait le croire. Mais cela ne peut pas constituer un argument en faveur de l’erreur et de l’illusion.” --- Jacques Bouveresse

“The trouble with having an open mind, of course, is that people will insist on coming along and trying to put things in it.” --- Terry Pratchett

“Quand on vieillit, on a de moins en moins de chances de tout rater parce qu'on n'a plus le temps, et on peut vivre tranquillement en se contentant de ce qu'on a raté déjà”. --- Romain Gary

“Most people have more arms than the average.” --- Christophe Pallier.

“Give a man a fire and he's warm for a day, but set fire to him and he's warm for the rest of his life.” --- Terry Pratchett

“You are never dedicated to something you have complete confidence in. No one is fanatically shouting that the sun is going to rise tomorrow. They know it's going to rise tomorrow. When people are fanatically dedicated to political or religious faiths or any other kinds of dogmas or goals, it's always because these dogmas or goals are in doubt.” --- Robert M. Pirsig

“It is a popular fact that nine-tenths of the brain is not used and, like most popular facts, it is wrong. Not even the most stupid Creator would go to the trouble of making the human head carry around several pounds of unnecessary gray goo if its only real purpose was, for example, to serve as a delicacy for certain remote tribesmen in unexplored valleys.” --- Terry Pratchett

“Science is not about building a body of known "facts". It is a method for asking awkward questions and subjecting them to a reality-check, thus avoiding the human tendency to believe whatever makes us feel good.” --- Terry Pratchett

“L'intelligence est la chose la mieux répartie chez les hommes parce que, quoiqu'il en soit pourvu, il a toujours l'impression d'en avoir assez, vu que c'est avec ça qu'il juge.” --- Coluche

“Je préfère me débarrasser des faux enchantements pour pouvoir m'émerveiller des vrais miracles.” --- Pierre Bourdieu

“I will not assert dogmatically that there is no cosmic purpose, but I will say that there is no shred of evidence in favor of there being one.” --- Bertrand Russell, Is There a God?

“If you wish to become a philosopher, the first thing to realise, is that most people go through life with a whole world of beliefs that have no sort of rational justification, and that one man’s world of beliefs is apt to be incompatible with another man’s, so that they cannot both be right. People’s opinions are mainly designed to make them feel comfortable; truth, for most people is a secondary consideration.” --- Bertrand Russell, The Art of Rational Conjecture

“Si l'homme était forçé de se prouver à lui-même toutes les vérités dont il se sert chaque jour, il n'en finirait point; il s'épuiserait en démonstrations préliminaires sans avancer; comme il n'a pas le temps, à cause des bornes de son esprit, d'en agir ainsi, il est réduit à tenir pour assurés une foule de faits et d'opinions qu'il n'a eu ni le loisir ni le pouvoir d'examiner et de vérifier par lui-même, mais que de plus habiles ont trouvés ou que la foule adopte. C'est sur ce premier fondement qu'il élève lui-même l'édifice des ses propres pensées. Ce n'est pas sa volonté qui l'amène à procéder de cette manière; la loi inflexible de sa condition l'y contraint. Il n'y a pas de si grand philosophe dans le monde qui ne croie un million de choses sur la foi d'autrui, et qui ne suppose beaucoup plus de vérités qu'il n'en établit. Ceci est non seulement nécessaire mais désirable. Un homme qui entreprendrait d'examiner tout par lui-même ne pourrait accorder que peu de temps et d'attention à chaque chose; ce travail tiendrait son esprit dans une agitation perpétuelle qui l'empêcherait de pénétrer profondément dans aucune vérité et de se fixer avec solidité dans aucune certitude. Son intelligence serait tout à la fois indépendante et débile. Il faut donc que, parmi les divers objets des opinions humaines, il fasse un choix et qu'il adopte beaucoup de croyances sans les discuter, afin d'en mieux approfondir un petit nombre dont il s'est réservé l'examen.” --- Alexis de Tocqueville, De la démocratie en Amérique.

“Anyone who wants to analyze the properties of matter in a real problem might want to start by writing down the fundamental equations and then try to solve them mathematically. Although there are people who try to use such an approach, these people are the failures in this field; the real successes come to those who start from a physical point of view, people who have a rough idea where they are going and then begin by making the right kind of approximations, knowing what is big and what is small in a given complicated situation. These problems are so complicated that even an elementary understanding, although inaccurate and incomplete, is worthwhile having.” --- Richard Feynman

“... M. Fourier avait l'opinion que le but principal des mathématiques était l'utilité publique et l'explication des phénomènes naturels ; mais un philosophe comme lui aurait dû savoir que le but unique de la science, c'est l'honneur de l'esprit humain, et que sous ce titre, une question de nombres vaut autant qu'une question du système du monde.” --- Jacobi

“Ludwig Boltzman, who spent much of his life studying statistical mechanics, died in 1906, by his own hand. Paul Ehrenfest, carrying on the work, died similarly in 1933. Now it is our turn to study statistical mechanics. Perhaps it will be wise to approach the subject cautiously.” --- D.L. Goodstein (Opening lines of the Textbook States of Matter)

“Disobedience is the true foundation of liberty. The obedient must be slaves.” --- Henry David Thoreau

“Freedom without socialism is privilege and injustice; socialism without freedom is slavery and brutality.” --- Mikhail Bakunin

“Winston Churchill disait de la démocratie qu'elle était le pire des régimes « à l'exception de tous les autres ». Il serait difficile de trouver une formulation plus appropriée de l'esprit libéral. Autant ce dernier, en effet, manifeste un optimisme sans faille quant à la capacité des hommes de se rendre « maîtres et possesseurs de la nature », autant il fait preuve d'un pessimisme profond dès qu'il s'agit d'apprécier leur aptitude morale à édifier par eux-mêmes un monde décent. Ce pessimisme trouve son origine dans l'idée, éminemment moderne, selon laquelle c'est précisément la tentation d'instituer, ici-bas, le règne du Bien et de la Vertu, qui constitue la source ultime de tous les maux qui n'ont cessé d'accabler le genre humain. Cette critique de la « tyrannie du Bien » a, naturellement, un prix. Elle oblige à considérer la politique moderne comme un art purement négatif : celui de définir, en somme, la moins mauvaise société possible. C'est en ce sens que le libéralisme doit être compris, et se comprend lui-même, comme la politique du moindre mal.” --- Jean-Claude Michéa

“Only in our dreams are we free. The rest of the time we need wages.” --- Terry Pratchett

“Il est plus flatteur, pour celui qui se voit critiqué, de se dire que c'est à cause de son audace, plutôt que de sa sottise, à cause de ses idées révolutionnaires, plutôt que de ses lubies ridicules, parce qu'il a exprimé des vérités explosives, plutôt que des stupidités extravagantes.” --- René Pommier

“Si les titres universitaires ne sont pas nécessairement une garantie de réelles qualités intellectuelles, leur absence l'est encore moins, surtout quand elle s'explique par des échecs aux examens ou au concours. Quoi que l'on puisse dire des concours, ils sont une meilleure garantie de compétence que le copinage qui joue apparemment un grand rôle dans le monde de l'édition, du journalisme, la radio et la télévision.” --- René Pommier

“Et puis, doit-on considérer que l'Enseignement secondaire est destiné à accumuler toute une série de connaissances particulières, plus ou moins hétéroclites, en vue de préparer à toutes les professions imaginables ; ou au contraire, faut-il essayer avant tout d'apprendre aux enfants à penser, sur un petit nombre de notions générales bien choisies, et laisser les techniques spéciales se ranger plus tard sans effort dans une « tête bien faite » ?” --- Jean Dieudonné Algèbre linéaire et géométrie élémentaire Hermann, 1964

“If machines produce everything we need, the outcome will depend on how things are distributed. Everyone can enjoy a life of luxurious leisure if the machine-produced wealth is shared, or most people can end up miserably poor if the machine-owners successfully lobby against wealth redistribution. So far, the trend seems to be toward the second option, with technology driving ever-increasing inequality.” --- Stephen Hawkins (""We Should Really Be Scared Of Capitalism, Not Robots" Huffington Post, October 8, 2015)

“In Huxley’s vision, no Big Brother is required to deprive people of their autonomy, maturity and history. As he saw it, people will come to love their oppression, to adore the technologies that undo their capacities to think. What Orwell feared were those who would ban books. What Huxley feared was that there would be no reason to ban a book, for there would be no one who wanted to read one. Orwell feared those who would deprive us of information. Huxley feared those who would give us so much that we would be reduced to passivity and egoism. Orwell feared that the truth would be concealed from us. Huxley feared the truth would be drowned in a sea of irrelevance. Orwell feared we would become a captive culture. Huxley feared we would become a trivial culture, preoccupied with some equivalent of the feelies, the orgy porgy, and the centrifugal bumble puppy. As Huxley remarked in Brave New World Revisited, the civil libertarians and rationalists who are ever on the alert to oppose tyranny “failed to take into account man’s almost infinite appetite for distractions.” --- Neil Postman in Amusing Ourselves to Death: Public Discourse in the Age of Show Business

“As regards the animals, Descartes was the first to have dared, with admirable boldness, to understand the animal as machina: the whole of our physiology endeavors to prove this claim. And we are consistent enough not to except man, as Descartes still did: our knowledge of man today goes just as far as we understand him mechanistically.” --- Friedrich Nietzsche, The AntiChrist, section 14.

“Turing offered the Turing machine as an analysis of the activity of an (idealised) human mathematician engaged in the process of computing a real number unaided by any machinery (1936: 231). His concern in 1936 was with the theoretical limits of what an unaided human mathematician can compute, the whole project being directed toward showing, in answer to a question famously raised by Hilbert, that there are classes of mathematical problems whose solutions cannot be discovered by a mathematician working mechanically. Turing’s actual thesis, the Church-Turing thesis properly so-called, that the limits of what an ideal human mathematician can compute coincide with the limits of what a universal Turing machine can compute, is a thesis that carries no implication concerning the limits of what a machine can compute.” B. J. Copeland in Unconventional Models of Computation

“Le principal problème que je veux soulever n'est pas le paiement des droits d'auteurs. La plupart des universitaires ou chercheurs ont déjà un revenu confortable ; cette question du paiement des droits est pour eux secondaire. Mais justement grâce à cela, on pourrait diffuser de nombreux manuels ou monographies pour beaucoup moins cher, pour un prix qui couvrirait juste les frais d'impression et l'organisation de la diffusion auprès des libraires. Tout le coûteux travail de conception, rédaction, typographie, correction, mise en page, étant effectué gratuitement par les auteurs. Trouvez-vous acceptable que les livres soient vendus à des prix qui comptent tout ce travail, alors qu'il est effectué gratuitement mais que les éditeurs en empochent le fruit ? La plupart des auteurs de manuels ou monographies de recherche travaillent gratuitement, et au lieu que cela se traduise pour l'étudiant ou la bibliothèque par des prix modiques, cela est détourné pour ce racket. Je ne propose pas de faire la révolution, mais je soutiens ce qu'on appelle l'économie solidaire, le secteur associatif, les mutuelles, les coopératives. Dans l'édition, ce secteur reste à créer (ou plus exactement à sortir de la marginalité).” --- Jacques Harthong, Probabilités et Statistiques

“A computer is like air conditioning: it becomes useless when you open Windows.” --- Linus Torvald

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